CTELM : Structurer un SI modulaire pour accompagner la croissance du groupe

Un groupe industriel multi-sites avec des enjeux concrets

CTELM, c’est un groupe industriel diversifié qui réunit plusieurs entités complémentaires : Marrel, Fassi France, Forez Bennes, mais aussi un ensemble de carrosseries réparties sur plusieurs sites. Chaque société a son histoire, ses habitudes, ses outils, ses équipes. Mais très vite, on constate que les problématiques de fond sont partagées :

• Mieux piloter la production et les chantiers ;
• Harmoniser les méthodes et les indicateurs entre les sites ;
• Limiter les doubles saisies et les fichiers Excel « magiques » ;
• Avoir une vision claire et partagée de l’activité, pour prendre les bonnes décisions rapidement.

C’est dans ce contexte que nous avons démarré notre accompagnement.

Objectif initial : structurer le système d’information des carrosseries et poser les bases d’un ERP commun. Mais plus globalement, ce qui se joue ici, c’est une nouvelle manière de penser le SI pour accompagner la transformation du groupe.

Fin des ERP « couteaux suisses » : place à une approche modulaire, par étapes

Trop souvent, les entreprises se lancent dans des projets ERP « tout-en-un », pensant que l’outil pourra tout gérer : la production, le SAV, le CRM, les devis, les stocks, la GMAO, la GED, le pilotage atelier… Résultat ? Des solutions surdimensionnées, complexes à paramétrer, longues à déployer, et au final parfois mal utilisées car trop éloignées des besoins métiers.

Chez Appy Makers, on défend une approche plus réaliste et plus efficace : un ERP pour gérer le cœur du métier, et autour, des briques spécialisées, bien interconnectées, selon les besoins réels de l’entreprise.

Ce que l’on cherche, ce n’est pas l’exhaustivité d’un outil, mais la pertinence d’un système d’information pensé comme un ensemble modulaire et agile, qui évolue dans le temps. On parle ici d’allotissement : un lot 1 pour poser les bases, un lot 2 pour répondre à des besoins spécifiques, un lot 3 pour intégrer progressivement d’autres fonctions.

C’est cette vision qui nous anime au quotidien et que nous avons partagée avec les équipes de CTELM : commencer par l’essentiel, puis construire brique par brique un SI cohérent, communicant et évolutif. Un système pensé pour durer, mais aussi pour s’adapter.

Un nouveau projet ERP pour les carrosseries : poser les bonnes fondations

Le premier chantier structurant concerne l’ERP des carrosseries. Le besoin est clair : avoir un outil simple et solide pour gérer une activité orientée gestion à l’affaire.

Mais attention, il faut ici bien distinguer deux périmètres :

• D’un côté, les nouvelles commandes, pour lesquelles une logique ERP classique fonctionne très bien : gestion des commandes clients et fournisseurs, stock, production, facturation, gestion de parc.
• De l’autre, le SAV, qui peut intégrer davantage de spécificités, et mérite une analyse approfondie avant de décider s’il faut l’intégrer à l’ERP ou le traiter à part.

Notre approche a donc été méthodique :

1. Analyser précisément les processus actuels ;
2. Identifier les points communs et les écarts entre sites ;
3. Étudier les solutions du marché, en les testant sur les cas réels ;
4. Faire émerger une solution adaptée, sans chercher à tout couvrir d’un coup.

Si l’ERP ne répond pas parfaitement à certains besoins spécifiques, on n’hésitera pas à les traiter dans un outil complémentaire, bien connecté. Encore une fois, on pense modularité avant tout.

Le suivi de carrossage : un besoin métier non couvert, traité en mode Digital Factory

En parallèle du chantier ERP, un autre sujet a émergé très rapidement : le suivi de carrossage, c’est-à-dire le pilotage des chantiers dans les ateliers des carrosseries.

Aujourd’hui, ce besoin est couvert par un fichier Excel… pratique, mais fragile. Surtout que ce fichier a été conçu par une personne partie depuis, et qu’il repose sur des macros non documentées. Un grand classique. On se retrouve avec un outil à fort usage mais à très haut risque.

Autre difficulté : ce besoin est trop spécifique pour être correctement traité dans un ERP standard. Et pourtant, il est central pour les équipes terrain.

Nous avons proposé de le traiter en tant que Digital Factory, avec les outils no-code / low-code.

Notre démarche Digital Factory sur ce projet

1. Partir de l’existant : le fichier Excel, aussi bricolé soit-il, est une excellente base pour comprendre les besoins.
2. Co-construire les users stories avec les équipes : « Si j’avais cette vue, ce serait super », « il me manque ça aujourd’hui », « j’aimerais pouvoir suivre ça automatiquement »…
3. Réaliser une maquette interactive, en montrant les écrans directement aux utilisateurs métier pour itérer.

Puis un développement rapide en quelques semaines est à venir.

Et bien sûr, cette solution sera connectée à l’ERP : chacun reste dans son rôle, mais les outils se parlent.

Conclusion : Un SI plus modulaire, plus proche des métiers

Ce que nous construisons avec CTELM, c’est bien plus qu’un ERP ou une application métier. C’est une nouvelle manière de penser le SI, plus modulaire, plus agile, plus proche du terrain.

Un ERP adapté, pas surdimensionné.

Des besoins métiers traités rapidement, sans attendre les grands projets.

Une DSI qui devient un acteur clé du business, en structurant les priorités et en gardant une cohérence d’ensemble.

Et surtout : une dynamique de collaboration, qui repose sur la confiance, la clarté des objectifs et l’envie d’avancer, pas à pas.

C’est dans cet esprit que nous espérons continuer à accompagner le groupe CTELM dans les mois à venir.

Crédits photos :
Photo de Kateryna Babaieva: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/homme-portant-un-masque-de-soudage-couvert-de-fumees-de-soudage-2760344/
Photo de cottonbro studio: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/outil-electrique-jaune-et-noir-7541980/
Photo de Gustavo Fring: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/homme-travailler-espace-de-travail-a-l-interieur-6720505/