L’innovation digitale… Un terme souvent galvaudé, parfois trop marketing, et pas toujours concret. Chez Appy Makers, nous préférons parler de résultats tangibles.
Cela peut être une automatisation qui fusionne des fichiers Excel, une application métier comme celle développée avec Cypath, ou encore l’exploitation de la data commerciale chez Pernod Ricard.
Ces innovations ne viennent pas toujours de grands plans stratégiques : elles émergent souvent du terrain, portées par les métiers. Quand ce n’est pas le cas, la dynamique doit être enclenchée par l’acculturation et le partage d’expériences.
Aujourd’hui, le contexte est favorable : no-code, low-code et intelligence artificielle offrent enfin les briques pour innover vite, à coût raisonnable et avec un retour mesurable. Alors, comment mettre en place une démarche d’innovation digitale concrète et adaptée à votre organisation ?
Notre vision de l’innovation digitale
Nous voyons l’innovation digitale comme un ensemble d’actions concrètes qui apportent une valeur ajoutée mesurable aux métiers. Cela peut être une automatisation qui évite des tâches répétitives, un chatbot qui fluidifie le service client, ou une application mobile qui facilite le quotidien des collaborateurs « terrains » dans la prise de commande avec l’ERP dans un contexte BTP.
Le point commun de ces projets innovants : ils répondent à de réels besoins pragmatiques exprimés par les utilisateurs. Ils apportent une amélioration immédiate, que ce soit en termes d’efficacité, d’expérience client ou de collaboration.
Nous préférons parler de création de valeur plutôt que de “révolution digitale”. L’innovation digitale, pour nous, c’est la capacité à résoudre un problème métier de façon rapide, pragmatique et durable, en exploitant les solutions technologiques adaptées.
Les métiers, catalyseurs de l’innovation digitale et de son adoption
L’innovation part souvent du terrain. Quand un collaborateur construit un fichier Excel complexe pour piloter son activité, il est déjà dans une démarche d’idéation, et ça … on en est fan. Cet Excel est une preuve qu’il connaît ses processus, ses données et qu’il cherche à améliorer ses résultats.
Ces initiatives “sur le tas” sont précieuses. Elles montrent que les métiers sont prêts à innover et qu’ils sont les mieux placés pour définir leurs besoins. Le rôle de l’entreprise est alors de valoriser cette créativité, de l’encadrer et de lui donner les moyens de passer à l’échelle.
Mais il arrive aussi que cette énergie ne s’exprime pas naturellement. Certains métiers n’osent pas ou n’ont pas conscience des nouvelles opportunités offertes par le digital. Dans ce cas, il faut enclencher la dynamique par un travail d’acculturation : ateliers, partages de retours d’expérience, démonstrateurs d’outils. Une fois ce levier activé, les collaborateurs comprennent mieux les possibilités et deviennent acteurs de l’innovation.
C’est ainsi que l’on passe d’une approche théorique à une démarche concrète, centrée sur les besoins réels des utilisateurs.
Un terreau favorable : des technologies émergentes (no-code, low-code et intelligence artificielle)
La transformation digitale n’est pas un big bang mais un chemin fait d’essais, d’erreurs et de réussites. C’est un équilibre entre avancer vite grâce à des expérimentations, et poser peu à peu des bases structurantes pour durer.
Il ne s’agit pas de croire qu’un ERP ou un nouvel outil fera tout à lui seul. Oui, un SI a besoin de briques solides comme un ERP ou un CRM, comparables aux fondations d’une maison. Mais ce ne sont pas toujours les premiers chantiers à mener.
Commencer par des projets plus légers permet d’acculturer les équipes, de montrer que le changement est possible et d’ouvrir la voie à des projets plus lourds avec de l’idéation.
Et le contexte actuel rend cette démarche plus accessible : le no-code, le low-code et l’IA offrent un terreau favorable pour expérimenter rapidement, créer de la valeur et préparer la suite.
- Le no-code permet de créer des solutions sans écrire de code, en s’appuyant sur des interfaces visuelles.
- Le low-code rend possible le développement rapide d’applications plus complexes en combinant simplicité et personnalisation.
- L’intelligence artificielle (IA), quant à elle, ouvre de nouvelles perspectives : automatisation de tâches répétitives, personnalisation d’expériences, exploitation de la donnée à grande échelle.
Ces technologies numériques forment désormais un véritable terreau favorable à l’innovation. Elles réduisent les barrières techniques, rendent les projets plus abordables et accélèrent leur cycle de vie.
Le rôle de la Digital Factory : rapidité, agilité et ROI
Quel que soit le type d’entreprise, une Digital Factory a pour rôle de rendre l’innovation digitale concrète, rapide et génératrice de valeur. Elle permet de tester, d’itérer et d’industrialiser des projets sans attendre des cycles longs et lourds.
Dans une PME
- Les attentes sont claires : du pragmatisme, des résultats visibles rapidement, des solutions innovantes qui améliorent le quotidien.
- La Digital Factory sert ici à délivrer des quick wins sans avoir besoin de lancer un projet de refonte ERP ou une transformation numérique complexe.
Dans un grand groupe
- Les DSI sont souvent saturées par les demandes métiers.
- La Digital Factory apporte de l’agilité dans un environnement complexe, en traitant rapidement les projets innovants tout en respectant les contraintes de sécurité, d’intégration et de gouvernance.
Dans une ETI
- L’attente est hybride : obtenir du ROI rapide comme une PME, mais aussi structurer l’innovation pour en faire un levier de croissance durable.
- Ici, la Digital Factory aide à trouver l’équilibre entre rapidité et gouvernance.
Dans tous les cas, la promesse est la même : une innovation numérique maîtrisée, portée par les métiers, sécurisée par la DSI et accélérée par des outils modernes.
Vers une démarche continue et structurée
L’innovation digitale ne doit pas être pensée comme un projet isolé. C’est un processus continu qui évolue avec les besoins métiers, les nouvelles solutions technologiques et les usages des utilisateurs.
La Digital Factory — qu’elle soit interne ou externalisée — offre le cadre idéal pour :
- centraliser les initiatives,
- sécuriser les solutions numériques,
- accélérer l’adoption des innovations,
- capitaliser sur les réussites pour en déployer d’autres.
Cette approche permet à l’entreprise de transformer l’innovation en un véritable outil de croissance, aligné sur ses objectifs et ses contraintes.
Conclusion : L’innovation numérique au service des métiers et des DSI
L’innovation digitale réussit lorsqu’elle s’appuie sur les métiers, et qu’elle est accompagnée par la DSI pour garantir cohérence et sécurité.
Grâce aux technologies émergentes comme le no-code, le low-code et l’intelligence artificielle, il est désormais possible d’adopter une stratégie d’innovation pragmatique, rapide et accessible.
La Digital Factory joue un rôle central dans cette dynamique. Elle permet de transformer des idées venues du terrain en solutions concrètes, utiles et créatrices de valeur. Pour les entreprises, qu’elles soient PME, ETI ou grands groupes, c’est la garantie d’une innovation numérique qui reste un levier de croissance maîtrisé.
Chez Appy Makers, nous accompagnons les organisations dans cette démarche : aider les métiers à concrétiser leurs idées, tout en donnant à la DSI le cadre et la cohérence nécessaires.